Étire ta langue

Poésies et pensées vagabondes


Lettre à l’absent(e)

Comme une larme de joie montre un drôle de paradoxe

le manque que l’on ressent nous fait un peu souffrir

mais en même temps cette souffrance est aussi plaisir.

La déchirure qui se tient à l’endroit précis de la rencontre

entre souffrance et plaisir est un fidèle écho à cette larme paradoxale.

Tu es partie ailleurs, et tu nous manques, et c’est en cela que je connais l’amour.

Parce que tu nous manques, et comme tu nous manques, je suis heureux de te retrouver.

Aussi heureux que triste lorsque tu repartiras.

Je pense que le goût de cette joie ne serait pas sans le goût de cette tristesse.



2 réponses à « Lettre à l’absent(e) »

  1. J’ai pensé au « mal délicieux » d’Apollinaire…
    Merci Juan…

    J’aime

  2. Oui c’est vrai, il fallait s’en rendre compte que souffrir parfois pouvait être l’autre face du plaisir.
    Merci de ton attention Barbara

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer