Comme une larme de joie montre un drôle de paradoxe
le manque que l’on ressent nous fait un peu souffrir
mais en même temps cette souffrance est aussi plaisir.
La déchirure qui se tient à l’endroit précis de la rencontre
entre souffrance et plaisir est un fidèle écho à cette larme paradoxale.
Tu es partie ailleurs, et tu nous manques, et c’est en cela que je connais l’amour.
Parce que tu nous manques, et comme tu nous manques, je suis heureux de te retrouver.
Aussi heureux que triste lorsque tu repartiras.
Je pense que le goût de cette joie ne serait pas sans le goût de cette tristesse.
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