Mort aussi de mon père
Qu’un régicide installa d’emblée,
Accompli et devenu pierre,
Le souffle suspendu, dans l’éternité.
Les cheveux de l’assassin, dit-on
Blanchirent, quand son couteau,
Au lieu de vider son corps moribond,
L’eut empli d’un air serein et beau.
Ainsi le roi, quand il eut ravalé
Son souffle, suspendit tous les souffles
Durant trois jours où l’intensité du silence
Pétrifia les langues les plus souples
Et immobilisa les étoiles dans leur danse.
Avec les mots de St.Ex
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